2022_MEC8370-08 Marchette pédiatrique motorisée
Présenté par
François Manneh
Catherine Desjardins
Louis-Philippe Corriveau
Joey McGuirk
Simon Germain Stafford
Kadidiatou Bah
Tiffany Issa
Mohamad Charara
Ashley Nguyen
Anne-Sophie Tobin
Guillaume Jones
Olivier Desjardins
Anne-Marie Perras
Aly-Sander Esperance
Malyvone Sotthachith
En Amérique du Nord, 250 000 enfants sont atteints de la paralysie cérébrale et souffrent de troubles musculaires. Ceux qui en sont davantage atteints ne peuvent pas marcher par eux-mêmes, mais ils peuvent effectuer des entraînements pour améliorer leurs capacités musculaires. Aujourd’hui, ces entraînements sont assistés par les mains d’une physiothérapeute, car les marchettes actuelles sont trop fixes pour l’entraînement.
En partenariat avec la compagnie montréalaise Ora Médical, ce projet visait à développer une aide à la marche motorisée pour l’entraînement des enfants. L’objectif principal état de transmettre une transmettre une force de jusqu’à 100 livres au dos de l’enfant, pour le soutenir partiellement dans sa marche. Le soutien devait s’adapter aux mouvements de l’enfant et ne pas le gêner dans sa marche. Le prototype devait aussi être mobile, autonome et de poids raisonnable.
À l’aide d’un moteur électrique et d’un système de vis sans fin, le prototype développé peut ajuster rapidement la position d’un support arrière. Le moteur peut fournir jusqu’à 50 livres de soutien avec une autonomie de 1 h 15 m, et le système repose sur une structure en aluminium à quatre roues. L’enfant est soutenu par un harnais, avec un système de transmission de force qui lui donne une certaine mobilité aux hanches.
Le prototype final ne peut pas atteindre la cible de 100 livres fixées initialement, en raison de certains défauts sur des pièces fabriquées manuellement. Il est également très lourd car, en tant que prototype, beaucoup de pièces sont surdimensionnées. Toutefois, il a permis de prouver le concept d’une marchette motorisée mobile, et plusieurs solutions pourront être implémentées pour remédier à ces problèmes.
Le prototype n’a été validé qu’avec des poids. À l’avenir, il serait intéressant de sécuriser le système électrique, puis d’y mettre un vrai enfant pour vérifier son fonctionnement en situation réelle.





